Pura vida = Cara vida ?

Étrange pays le Costa Rica. Il est évident que le pays est plus développé que son voisin le Nicaragua, mais tout y coute plus cher. Plus cher, mais à un tel point qu’on se demande comment les habitants font pour survivre. Le cout de la vie est presque équivalent au notre. Pas pour tout, mais en ce qui concerne la nourriture, il est très difficile de trouver un simple plat (casado) à moins de 10$ Us et ce, dans des restaurants non touristique. Encore plus étonnant, les produits dans les super marchés sont pratiquement tous plus cher que chez nous. Pour se vêtir, le problème est le même, beaucoup d’importations chinoises de basse qualité sont à plus de 2 fois le prix que nous connaissons chez nous. Étrange ! Comment font-ils pour vivre ???

D’un point de vue touristique, le pays offre beaucoup, mais à quel prix. Tous les parcs naturels (nationaux ou privés) sont payants (un classique ici), mais les prix sont complètement déraisonnable. Il n’est pas rare de devoir payer une entrée à un parc privé 50 ou 60 $Us. Les parcs nationaux sont moins chers mais les prix sont tout de même très élevés en comparaison des pays voisins.

Autre chose étrange, la monnaie du pays est le Colomb, mais presque tout le temps les prix sont affichés en dollars américains. Du coup au moment de payer (avec des Colombs) il faut faire la conversion avec le taux de change du jour. Pratique ! Du coup on se demande pourquoi ils n’adoptent pas le dollar comme leurs voisins du Panama.
En résumé, au Costa Rica, le touriste est le bien venu mais il faut qu’il se prépare à être saigné à blanc !!

Pura Vida

Parc Poas

Direction Alajuela pour encore un parc national, l'un des plus connu, le parc Poas.
Proche de la capitale San Jose, Alajuela est une ville assez sympa ou la telpérature est agréable du fait de son altitude. Aprés une heure de bus a travers les plantations de café, nous arrivons a l'entrée du parc Poas a moins d'un kilométre du cratére du volcan. Mais voila, on ne peut pas toujours avoir de la chance. Le volcan est couvert de brume et voici la vue du cratére.

On aurait du voir ca.

Néanmoins la balade dans les sentiers du par fut agréable. La végétation est très étrange, un peu un décors de foret hantée.

Mais elle est peuplée d'écureuils maléfique. En effet, après une longue pose photo d'un de ces individu, très habitué à côtoyer le touriste, celui ci d'un bon  a mis un gros croc dans la pizza de Maud et fini par partir avec la portion entière.

Santa Elena et le parc Monteverde

Sur la route entre Liberia et Santa Elena nous nous arrêtons visiter le Zoo Las Pumas, spécialisé dans les félins. 10 $Us l’entrés pour un tout petit zoo, c’est cher mais on commence à s’habituer aux prix Costaricains. A l’intérieur on y trouve 5 espèces de félins quelques singes, perroquets, toucans, 3 lapins et 2 bambies… Ce sont des animaux blessés ou d’anciens animaux de compagnie maltraités qui peuplent ce zoo. Du coup ca permet de voir un puma ronronner comme un chat ou encore des perroquets dire « holà, holà » et bien plus encore.

De retour dans le bus par une chaleur écrasante, on se dirige vers la ville de Santa Elena. Par chance la route monte (énormément) ce qui fait que la température devient plus supportable. Après une trentaine de km de piste soit plus de 2h, il ferait presque froid! Quel bonheur, la dernière fois qu'il a fait un peu frais date du Guatemala.

Le lendemain, on remet nos chaussures à moitié sèches de notre dernier parc nationale et direction Monteverde. 18 $Us l’entrée. Ils ont craqués dans ce pays !!!

Monteverde est une foret nuageuse, comme sont nom l’indique, la plupart du temps elle est couverte de nuages. Les arbres sont très grands et couverts de mousse, la végétation est très dense. Dans ce parc on peut observer de nombreux oiseux à condition d’avoir l’œil et d’être patient. Maud a beaucoup de patience pour débusquer les petites bêtes dans les arbres, beaucoup plus que pour négocier avec les taxis ou les bus. Du coup nous observons pleins d’oiseaux dans ce décor de jungle épaisse dont notamment le fameux Quetzal, oiseau emblématique du Guatemala (la photo n’est pas de nous).  

Quelques photos prise dans le parc malgré la faible lumière.

Liberia et le parc Ricon de la Vieja

Costa Rica nous voila!

De San Juan Del Sur on passe la frontière pour se rendre au Costa Rica. C’est certainement le pays d’Amérique centrale le plus touristique. Connu pour sa nature et ses plages nous sommes impatients de le visiter.  En 10 jours nous n’aurons pas le temps d’en faire le tour alors nous allons nous concentrer sur ce que nous n’avons pas vu dans les pays précédents. Nous allons donc laisser tomber la cote caraïbe (plus difficile d’accès) et nous concentrer les parcs naturels du centre du pays et sur la cote pacifique (une dernière fois). A l’arrivée on note de grandes différences avec son voisin le Nicaragua. Les maisons sont beaucoup plus belles, il y a beaucoup plus de voitures personnelles, les bus sont en meilleur état. Il est clair que le niveau de vie est plus élevé ici. Oups, ca va couter plus chère.

Nous nous dirigeons vers la ville de Liberia afin de visiter le parc Ricon de la Vieja situé à proximité. Les prix des hôtels sont indéniablement plus chers, il va falloir mètre la main à la poche. Il faut compter 25$Us la chambre double et sans avoir un confort supérieur a celles du Nicaragua qui coutait 10 $Us de moins. Grrr. Pour 5$Us de plus nous nous laissons tenter par un hôtel un peu particulier. La façade est couverte d’articles de journaux, l’intérieur est agencé avec gout et de nombreuses œuvres d’art y sont exposées. La cerise sur le gâteau est la piscine avec jacuzzi, chose très appréciable compte tenu de la chaleur qui règne dans la ville (il fait tout de même moins chaud qu’au Nicaragua).

Le lendemain, direction le parc Ricon de la Vieja. Transport publics… aucuns. Il faut donc faire appel aux services d’un chauffeur de 4x4 pour 20$Us par personnes. A ca il faut rajouter l’entrée a la réserve (et oui qui dit réserve naturelle dit payant ici) soit 10$Us. Le Costa Rica ca coute cher !!!

Ricon de la Vieja est un parc qui renferme un volcan du même nom. Celui-ci étant un peu trop actif en ce moment, il est impossible de s’approcher du sommet. Mais des sentiers permettent de voir toute sorte de curiosités volcaniques comme des geysers, des fumeroles, de la boue bouillonnante ou encore un mini volcan (cratère d’environ 2 à 3 mètre de diamètre).

La végétation est très diversifiée. On y retrouve de la foret sèche (de petite taille) qui se change brutalement en foret humide avec ses arbres gigantesques de type foret amazonienne.

 

Nous avons aussi pu observer quelques animaux, un agouti et de nombreux oiseaux dont le Motmot (étrange oiseau avec 2 longue plus formant sa queue) et le Magpie Jay (avec sa crête). La photo du Motmot n'est pas de nous.

 Mais toujours pas de Quetzal, oiseau mythique qu’on entend parler depuis le Guatemala.

Une 2eme balade de 3 à 4 heures, aller retour, permet d’accéder à la cascade Cangreja. D’une vingtaine de mettre de haut, il est très impressionnant et agréable de se baigner dans le petit lac qui se trouve a son pied.

Sur le retour la météo a décidée de nous montrer ce que peut être une pluie costaricaine. Une pluie diluvienne s’est abattue sur nous transformant les sentiers de rando en ruisseaux. Autant dire que même nos chaussures de rando étanche ne sont ma restée séche bien longtemps. Cette pluie aura aussi coutée la vie a mon objectif 55-200 (pas trop grave, il été déjà pas super en forme) !

Avant la pluie

Après la pluie

Portez votre attention sur la rivière !

San Juan Del Sur

Après tous ces volcans, nous arrivons enfin sur la côte pacifique où nous ne nous étions encore jamais baignés. L’attrait de cette petite ville consiste à aller faire du surf au bord des plages environnantes, mais au prix du transport, de notre grande expérience en matière de glisse et du peu de temps que nous avions nous décidons de rester sur de la baie qui borde la ville.

On s’essayera tout de même au skimboard, une petite planche en bois pour glisser sur les vagues en se lançant de la plage mais après s’être étalés 2 fois chacun, il a fallut malheureusement se rendre à l’évidence que ce n’était pas fait pour nous.

Le sable étant certainement d’origine volcanique car de couleur assez foncé, nous commençons rapidement à avoir très chaud et nous décidons de partir nous baigner au «  Pélican », un hôtel de luxe où on peut profiter seulement de la piscine pour 5 dollars et surtout d’une vue magnifique sur la baie, sans parler des radieux couchers de soleil. Ce fut tellement bien et surtout rafraichissant qu’on y passera deux après midi.

Tic Tac, le temps commençant à manquer, après cette courte pose à la mer nous prenons la route pour le Costa Rica.

L'ile d'Ometepe

Nous quittons Granada en direction de devinez quoi? Et bien encore de volcans ! Mais cette fois il s’agit de visiter une île sur le lac Nicaragua formée grâce à deux volcans. L’un des deux volcans, Conception, est toujours actif et des gaz s’en échappent mais durant notre séjour la pointe du cône restera  dans les nuages.

Nous décidons de nous loger dans la ville portuaire de Moyogalpa après une traversée en Ferry moins mouvementée que pour se rentre à Roatàn au Honduras.

L’île est composée de deux volcans et de petits villages éparpillés reliés entre eux par des routes plus ou moins asphaltées et de quelques plages de sables noir, plus ou moins propres.

 Le lendemain de notre arrivée nous avons loué une moto Yumbo (chinoise, à 10 000 km elle s’approche de la casse) pour faire le tour de l’île.

Nous avons pu admirer les volcans, la campagne et les plages enfin à notre rythme et nous nous sommes dirigés vers Ojo de Agua, le site d’une piscine naturelle aux rebords bétonnés dans laquelle on se baigne dans des eaux thermales froides. 

L’employé à l’entrée nous a vivement conseillé de prendre une photo de nous avant et après la baignade, nous assurant que nous allions rajeunir de 10 ans, et afin que nos proches puissent nous reconnaitre au retour…

Granada et le volcan Masaya

Après avoir visité l’ancienne capitale historique du pays, nous voilà partie vers l’ancienne capitale historique du pays. Heuu…Oui, oui c’est normal, il y en a deux en fait, qui furent rivales pendant plus de deux siècles, l’une étant libérale et l’autre conservatrice.

En tout cas, l’arrivée dans cette ville fut une agréable surprise car nous avons pu enfin visiter un lieu dont les bâtisses et les monuments étaient en bon état ! Et avaient du charme de surcroîts ! On a pu admirer le vieux style colonial en se baladant dans le centre ville et dans la rue piétonne.

 Il faut savoir que Granada est en bordure du gigantesque lac Nicaragua. Et l’attraction du coin c’est de faire un tour en lancha pour visiter des micros îles qui forment une péninsule en bordure de la ville. Le tour en bateau nous fait donc découvrir sur chaque île la maison de riches propriétaires et stars locales, mais on ne peut pas dire que l’architecture impressionne beaucoup. Argument clé de se tour, observer des singes sur une île, mais en réalité nous sommes dirigés vers une île de 50 mètres carré sur laquelle on été déposer quelques pauvres singes…à vrai dire exactement 4, qui passent leur temps à jouer avec des bouteilles de coca vide...

Bon voilà quoi, mais la balade reste très agréable.

 Le lendemain nous partons en direction du parc du volcan Masaya, l’un des autres volcans encore actif avec le Cerro  Negro. Après un petit trajet en minibus nous arrivons sur le site et nous découvrons un énorme trou de 500 mètres de circonférence donc de la fumée sentant le souffre s’en échappe.

C’était très impressionnant, d’autant que l’on entendait un petit grondement sourd venant de l’intérieur. Nous décidons de faire une petite balade le long du cratère d’à coté, cratère recouvert de végétation, d’où l’on peut admirer la lagune de Masaya.

Pour terminer nous faisons un petit tour au musée du parc qui permet de comprendre les phénomènes volcaniques, puis nous retournons à l’entrée du parc à pied dans la chaleur en traversant d’anciennes coulées de laves.